Grand Prix

 1935. Les pilotes allemands enchaînent les victoires dans tous les Grand Prix d'Europe, forts de leur coopération avec les écuries italiennes. Un symbole voulu par le IIIe Reich, paravent d'une réalité politique bien plus sinistre. A l'instar de Rudi Caracciola, l'Allemagne remonte sur la première marche du podium militaire – en atteste le réarmement de la Rhénanie, nonobstant le traité de Versailles. Hitler, fasciné par les coureurs automobiles, entend bien les ériger en symbole de son Allemagne renaissante, et insolente, en dépit des doutes des cadres de son parti. Ces derniers doutent de la coopération sincère de ces têtes brûlées, préoccupés par la seule piste. Pire, la nouvelle coqueluche du régime, Bernd Rosemeyer, n'hésite pas à moquer publiquement le Führer, fort de ses succès acquis en toute audace, en toute inconscience...