La Commédia des ratés

Mais qu’est-ce qu’il avait en tête, le Dario, avant qu’une balle vienne s’y loger ?
Une chapelle abandonnée en bordure de quatre hectares de vigne en Italie, qui n’ont jamais donné mieux qu’une infâme piquette et que les paysans ont désertés depuis des lustres ? Avant sa mort, à Vitry sur Seine, il avait tout légué à Antonio Polsinelli, un vague ami d’enfance.
Tout.
Y compris la statue de Sant’ Angelo, abandonnée dans la chapelle.
L’œnologie et Dario ça faisait deux. Alors Antonio se rend sur place pour éclaircir ce mystère. Là, il découvre le plan détaillé de l’escroquerie redoutable que son ami avait mise au point avec la complicité de Marcello, un mendiant aveugle, qui était censée rendre Dario immensément riche.
Antonio prend la relève, parachève l’arnaque, et la fait aboutir au-delà même de ses espérances.

Seulement, dès lors, la cote de la vigne de Sora va grimper en flèche à mesure que la vie d’Antonio, elle, se dévaluera dangereusement. Cerné par des truands patibulaires  et d’inquiétants membres du clergé attirés par le regain d’intérêt qui se porte sur Sant’ Angelo, il semble qu’Antonio se soit attiré plus d’ennuis que de fortune.

Une merveille de polar où le comique le dispute à la noirceur.