De chair et d'écume

 Avec De Chair et d’écume de Wanderer, c’est une nouvelle grande fresque fantastique et historique qui s’ouvre aux éditions Dargaud. Une fable steampunk de toute beauté qui commence comme une légende et se poursuit avec la fougue et la vitesse des meilleurs romans d’aventure.
1910. Sur l’île de Fa-Chaï, quelque part en mer d’Extrême-Orient. Ici, le monde n’est plus vraiment celui que nous avons connu. Au milieu des temples ancestraux et des maisons traditionnelles, une nouvelle technologie s’est imposée. Et les boulons, l’acier et la vapeur sont désormais partout présents. C’est là que Francisco DeGraaf assiste son père, Cristobal, dans ses recherches. Ce dernier a édifié une immense forteresse laboratoire afin de parvenir à reconstituer la fameuse et légendaire Flûte des Mers. C’est elle, croit-il, qui lui permettra de trouver un butin tout aussi légendaire : l’or de son ancêtre, Laurens de Graaf.
Cette quête sans fin exaspère la mère de Francisco, lasse des excès et dépenses de son mari.  
Alors qu’il pense enfin toucher au but, la violente irruption d’une bande de brigands sans scrupules va donner à cette quête une tout autre direction.

Avec ce premier tome, Wanderer s’impose derechef comme un grand continuateur de Jules Vernes. À l’auteur de Vingt mille lieues sous les mers, il emprunte tout autant les délires (rétro)futuristes que la démesure et le sens de l’action. Dans un style moderne et très dynamique, il nous livre un album magnifique avec ses paysages asiatiques, ses jolies filles et ses luttes infernales. Un premier tome de toute beauté, épique comme il se doit, à découvrir d’urgence.